Décédée le 11 juin dernier, Françoise Hardy a laissé un grand vide dans la vie de Thomas Dutronc, son fils fruit de ses amours avec Jacques Dutronc.
Invité dans le podcast “Dans le rétro” sur France Bleu, le chanteur s’est confié sur la douleur de l’absence de sa maman dont il était très proche…
Avec son départ, il explique que beaucoup de choses se sont hélas envolées.
Le 11 juin dernier, Françoise Hardy s’est éteinte à l’âge de 80 ans. C’est son fils Thomas Dutronc qui avait annoncé la triste nouvelle sur son compte Instagram.
“Maman est partie…”, avait écrit le chanteur. L’artiste avait souffert d’un cancer du système lymphatique avant d’être victime d’une rechute avec, cette fois-ci, son pharynx touché. “Depuis mes 45 radiothérapies, l’absence définitive de salive et le manque d’irrigation du crâne et de toute la zone ORL ont rendu ma vie cauchemardesque”, avait-elle confié en juillet 2022. Et d’ajouter : “Ma vie est devenue si difficile que j’aimerais parfois partir pendant mon sommeil et ne pas me réveiller”. À l’antenne de RTL, Thomas Dutronc s’était livré, ému sur l’état de santé de sa mère avant son décès. “Là, ça ne va pas en s’arrangeant avec le temps (…) On essaie de se préparer à son départ psychologiquement”, avait-il même déclaré.
Lors d’un concert donné le 13 juin dernier, soit deux jours après le décès de sa maman, le fils de Jacques Dutronc avait déclaré sur scène : “Il y a beaucoup d’émotion chez nous (…) J’ai essayé de chanter deux chansons de ma maman, mais j’ai la gorge qui se noue”. “En Angleterre, on dit ‘elephant in the room’. On ne peut pas traduire en français mais pour moi, mon ‘elephant in the room’, c’est le départ de ma maman vers d’autres cieux”, avait-il conclu. Invité dimanche 24 novembre du podcast “Dans le rétro” sur France Bleu, celui qui revient avec un album intitulé “Il n’est jamais trop tard”, s’est confié sur la douleur de la perte de sa mère. “C’est un peu cataclysmique de perdre sa maman quand on est un fils. Toute la tendre enfance, elle était vraiment très, très proche de moi… On a partagé tellement de moments”, a-t-il commencé par expliquer. Puis de poursuivre : “J’ai ses rires qui résonnent en moi. Toute sa bienveillance envers moi, sa préoccupation… Tout ça fait que quand on dit : ‘Elle est encore là’, ‘Tu peux encore lui parler’, ce n’est pas vrai”.
“Malheureusement, elle n’est plus là. Je ne peux pas parler à un mur parce que ses réactions, ses réponses étaient inattendues”, a-t-il fait savoir. Et Deborah Grunwald de lui demander s’il n’a donc pas le sentiment qu’elle “veille” sur lui aujourd’hui. Face à un telle question, Thomas Dutronc a préféré jouer la carte de la franchise. “Oui, c’est ce que tout le monde m’a donné comme conseil mais mon grand-père un jour, j’ai eu une émotion… J’ai pensé à lui, il était parti, c’était quelqu’un que j’aimais énormément et un jour, je pense à lui et je pleure”, s’est ensuite souvenu le chanteur.
Puis de reprendre : “Je ne pleurais jamais, ça ne m’arrivait jamais. Le lendemain, je vais sur la plage où je vais toujours en Corse et il y a un dauphin à 30 mètres et je le vois sauter en l’air. Evidemment, un mathématicien va dire les probabilités qu’il y ait des événements comme ça, qu’on mette en rapport soi-même, de toute façon de voir ce dauphin surgir, c’était un appel au grand mystère de l’existence. Ça m’a réconforté”.