On connaissait la date depuis déjà plusieurs semaines… Cette divulgation, qui a mis en colère Jean-Luc Reichmann et les équipes d’Endemol, leur a toutefois permis de battre des records d’audience historiques. Ce dimanche 6 juillet, la chute d’Emilien, plus grand champion de jeux télévisés en Europe,

était suivie par près de 7,2 millions de téléspectateurs. Des records absolus pour le jeu, qui ont même fait frémir les USA, qui ont ouvert la matinale de Good Morning America sur le sujet cette semaine.

Même si cette fuite a permis à TF1 d’enregistrer des scores d’audience historiques, Jean-Luc Reichmann ne décolère pas.

L’animateur du jeu préféré des Français en veut aux personnes qui ont fait fuiter la chute d’Emilien, et qui ont permis sa divulgation sur les réseaux sociaux.

Invité d’Europe 1, Jean-Luc Reichmann, que l’on retrouve depuis quelques jours dans Demain nous appartient, a déclaré qu’il n’en voulait pas aux personnes qui ont révélé la date d’élimination d’Emilien… mais à celles qui leur ont soufflé. L’animateur de 64 ans recherche activement “la personne qui (les) a trahis”, et qu’ils “rémunèrent” depuis des années, afin de la congédier.

Jean-Luc Reichmann remercie celui qui a révélé l’info… mais cherche son informateur

“Je ne remercierais jamais assez la personne qui a annoncé cette chute. J’ai adoré ! Ce n’est pas le phénomène de la personne qui l’annonce qui me dérange, elle fait son boulot. Le problème, c’est la personne qui a donné l’info et qui fait partie de notre équipe. Ça, c’est ce qui est beaucoup plus périlleux pour moi. Parce que c’est une personne autour de moi, il y a toujours des gens en technique, à la régie, à la réal… qui donnent l’info“ a expliqué Jean-Luc Reichmann au micro d’Europe 1.

Puis de poursuivre, énervé et déçu : “Il y a un contrat de confiance qui n’est pas respecté. La personne qui donne l’info, je ne lui en veux pas. Ça ne me dérange pas parce que ça a permis de créer une émulation. Ce qui était hyper blessant, c’est de se dire que dans mon équipe – ça fait quelques années que je suis à la télé –, il y a un traître. C’est cette personne qui fait partie de notre quotidien, qu’on aime, qu’on rémunère et qu’on emploie peut-être depuis des années. C’est cette personne qui nous a trahis”.

Sur X, le journaliste indépendant Clément Garin, à l’origine de la révélation de l’élimination d’Emilien, a réagi à la réponse de Jean-Luc Reichmann : “Moi je lui en veux d’avoir divulgué l’élimination de Christian Quesada en janvier 2018 sans la permission de TF1 et Endemol. Il m’a gâché mon plaisir ce jour-là. Et celui de millions de personnes. Quant au traître, bon courage à lui, car entre les gens d’Endemol, les gens de TF1 et les intermittents, ils peuvent construire 14 saisons des Traîtres pour M6″. Ambiance…

“Il y a un traître !” : Coup de tonnerre dans les coulisses de Les 12 coups de midi lorsque Jean-Luc Reichmann, furieux après la fuite prématurée de l’élimination tant attendue d’Émilien, décide de partir en croisade contre ses propres équipes, déclenchant une chasse à l’homme digne d’un polar, avec interrogatoires internes, soupçons qui se multiplient, ambiance électrique sur le plateau, et un public médusé qui se demande comment un tel secret a pu être brisé, menaçant de briser l’aura mystérieuse du jeu culte de TF1.

Depuis plus de dix ans, Les 12 coups de midi règne en maître sur la grille de TF1, grâce à son mélange unique de culture générale, de suspense et de moments humains. Mais cette fois, ce n’est pas une question de quiz ou de cagnotte qui secoue le plateau : c’est une véritable affaire d’espionnage interne. Le mardi matin, à quelques heures seulement de la diffusion d’un épisode clé, un post anonyme apparaît sur les réseaux sociaux, révélant un élément que toute l’équipe s’efforçait de garder secret : l’élimination d’Émilien, maître de midi recordman et chouchou du public.

Le choc est immédiat. Les fans, surpris et parfois déçus, partagent la nouvelle à grande vitesse. En coulisses, c’est la panique. Jean-Luc Reichmann, connu pour son calme et son humour, sort de ses gonds. Dans un couloir, il lâche cette phrase qui résonne comme une gifle : « Il y a un traître ! » L’accusation est claire, et elle ne vise pas le hasard. Quelqu’un, quelque part dans l’équipe, a brisé la règle sacrée du silence avant diffusion.

L’animateur, qui voit en Les 12 coups de midi non seulement un travail mais aussi une famille, prend cette trahison comme une blessure personnelle. Très vite, il convoque les principaux responsables de la production. La réunion d’urgence se déroule à huis clos dans une petite salle du studio de La Plaine Saint-Denis. Sur la table : des téléphones portables, des copies des messages diffusés en ligne, et une liste de toutes les personnes ayant eu accès à l’information.

Selon un technicien présent ce jour-là, l’atmosphère était irrespirable. « On aurait dit une scène d’interrogatoire dans un film policier, confie-t-il. Jean-Luc n’était plus le présentateur blagueur que tout le monde connaît. Il posait des questions précises, il recoupait les horaires, il notait tout. » Les producteurs, visiblement aussi remontés que lui, ont promis de remonter la piste coûte que coûte.

Le scénario de cette fuite est encore flou. Certains soupçonnent un membre de l’équipe technique, d’autres pointent du doigt un figurant ou un invité présent le jour du tournage. Une rumeur persiste : un ancien salarié, récemment remercié, aurait pu vouloir se venger. Dans les jours qui suivent, la production mandate même une société spécialisée en cybersécurité pour analyser l’origine de la publication.

Pendant ce temps, Émilien, au centre malgré lui de cette tempête, reste discret. Joint par téléphone, il se dit « triste que tout ne se soit pas passé comme prévu » et préfère se concentrer sur sa sortie officielle du jeu. Car au-delà de la colère, c’est l’effet sur l’émission qui inquiète Jean-Luc Reichmann. Les 12 coups de midi repose en grande partie sur l’effet de surprise : les victoires, les défaites, les coups de maître sont savamment orchestrés pour tenir les téléspectateurs en haleine. Une fuite de ce genre menace directement l’audience et l’image du programme.

Les fans, eux, se divisent. Certains estiment que la fuite ne change rien à leur plaisir de regarder l’émission, d’autres dénoncent un « sabotage » qui enlève tout suspense. Sur les forums dédiés, on débat à coup de théories : la fuite serait-elle un coup monté pour créer le buzz ? Ou bien un simple accident, amplifié par la rapidité des réseaux sociaux ?

Jean-Luc, en tout cas, ne croit pas au hasard. Dans un message adressé à ses abonnés Instagram, il rappelle que Les 12 coups de midi « appartient au cœur des Français » et que « trahir ses coulisses, c’est trahir son public ». Des mots qui en disent long sur l’ampleur de sa déception.

Le plateau, habituellement chaleureux, prend alors des allures de zone sous surveillance. Les accès sont restreints, les feuilles de script sont numérotées, et chaque participant doit signer une clause de confidentialité renforcée. Un régisseur confie même que des caméras de sécurité supplémentaires ont été installées dans certaines zones de coulisses.

Malgré tout, le tournage continue. Les candidats suivants se succèdent, l’animateur reprend son sourire à l’écran, mais en coulisses, chacun sait que quelque chose s’est brisé. La confiance, ciment de cette grande famille télévisuelle, est ébranlée.

L’affaire, si elle n’a pas encore trouvé son coupable, restera dans les annales de l’émission. Car jamais, en plus de dix ans d’existence, un tel secret n’avait été éventé de manière aussi brutale. Les plus anciens se souviennent bien d’une rumeur ayant circulé sur l’élimination de Paul El Kharrat, mais rien de comparable à cette fuite massive et datée, quelques heures avant diffusion.

La direction de TF1, informée dès les premières heures, suit de près l’enquête interne. Officiellement, la chaîne ne commente pas, mais en privé, certains dirigeants craignent que l’affaire ne donne des idées à d’autres. « Si on laisse passer ça, demain, chaque résultat d’émission sera sur Twitter avant même que les téléspectateurs aient allumé leur télé », souffle un cadre.

Pour Jean-Luc Reichmann, la bataille ne se limite pas à trouver le ou la coupable. Il s’agit aussi de restaurer la magie, de prouver que le jeu reste capable de surprendre et d’émouvoir, malgré les coups durs. Dans son discours de clôture de l’épisode diffusé, il remercie Émilien pour son parcours et glisse, comme un avertissement : « Les secrets font la beauté des histoires. Les briser, c’est briser un peu la magie. »

Le public, lui, attend de voir si cette traque interne aboutira. Peut-être qu’un jour, lors d’un numéro spécial, Jean-Luc racontera cette drôle d’histoire comme une anecdote amusante. Mais pour l’instant, l’affaire du « traître » de Les 12 coups de midi reste une blessure ouverte, un polar en plein cœur d’un plateau télé où, d’ordinaire, seule la bonne humeur règne.