Il y a de l’amour dans l’air. Au bout du fil, entre Giovanni et Charlotte Castaldi, dégage immédiatement une belle complicité, une vraie simplicité. Leur histoire s’est construite rapidement. En couple depuis plus d’un an et demi et mariés depuis quelques mois, les deux tourtereaux se sont livrés en toute intimité, lors d’une interview exclusive accordée à Gala.fr. Malgré des carrières très prenantes – l’un est journaliste sportif, l’autre VIP & Influence Officer – ils tiennent à s’accorder du temps dès qu’ils le peuvent, pour profiter l’un de l’autre. Plus amoureux et épanouis que jamais, ils envisagent même de fonder leur propre famille. Entre leurs métiers, leur rencontre, leur mariage, leur désir d’avoir des enfants… Le couple se confit comme rarement.
Gala.fr : Giovanni, vous êtes journaliste sportif. Depuis plusieurs années maintenant, vous travaillez pour L’Équipe 21 et vous intervenez aussi sur RTL dans plusieurs émissions. Pourquoi avoir choisi ce métier ?
G.C. : Depuis que je suis enfant, je suis passionné de sport, plus précisément de foot. Moi je suis né en 90, donc en 98 quand c’est la Coupe du monde en France, j’ai 8 ans et forcément, il y a eu un engouement énorme en France pour la compétition. Mon amour du foot est né d’un joueur brésilien qui s’appelle Ronaldo. Je suis tombé en admiration totale devant lui et depuis cette compétition-là, j’ai été complètement mordu et fan absolu de football. Après j’ai développé un amour du sport beaucoup plus complet mais le la base de mon amour pour le sport vient de ma passion pour le foot de 98. Mais j’adore la NBA, le vélo et la formule 1, c’est vraiment les 3 autres sports que j’apprécie énormément.
Gala.fr : Pensez-vous que le fait que votre père Jean-Pierre Castaldi et votre demi-frère Benjamin Castaldi soient dans le milieu des médias a joué sur votre envie de faire ce métier ?
G.C. : Pas du tout parce que pour le coup, chez moi, ce n’était pas du tout un objectif de carrière de travailler dans les médias. Moi je voulais juste travailler dans le foot, être journaliste sportif. Je n’avais pas du tout prévu de faire de l’antenne ou de présenter des émissions. Ce n’était pas du tout un rêve ! Chez moi, ça parlait beaucoup de théâtre et de cinéma. Le sport, c’était mon monde à moi et ma manière d’avoir ma passion. Donc j’ai jamais ambitionné de faire de l’antenne via le sport.
Gala.fr : Quelle est la couverture sportive la plus mémorable que vous ayez réalisée ?
G.C. : Les deux moments que j’ai préférés dans ma carrière, c’est la Coupe du monde 2018, que j’ai eu la chance de couvrir — la première Coupe du monde que je fais, l’équipe de France la remporte, donc c’est un souvenir assez exceptionnel. Je dois avouer que l’an passé, parce qu’à L’Équipe, je suis l’équipe de France et le Paris Saint-Germain, la campagne de Ligue des champions du PSG, avec les débuts très chaotiques, où il y avait beaucoup de critiques sur cette équipe-là, et les six derniers mois où ils sont intouchables… c’était quelque chose d’assez incroyable à vivre. C’était digne d’un scénario de film hollywoodien. Donc je dirais que ce sont les deux moments les plus forts que j’ai eus.
Gala.fr : Justement, comment vivez-vous la pression que vous pouvez ressentir lors de ces grands événements sportifs ?
G.C. : Moi, j’ai aucune pression. Pour le coup, là, c’est que du plaisir. Quand ce sont des grandes compétitions et des grands matchs, c’est pour ça qu’on fait ce métier-là. Donc là, il y a vraiment que du plaisir et de l’excitation.
Gala.fr : Charlotte, êtes-vous vous aussi passionné par le sport, comme votre mari ?
C.C. : Non, passionnée ça ne serait pas le mot, je n’en fais pas, je le regarde peu. J’ai travaillé un peu là-dedans il y a quelques années parce que j’étais attachée de presse dans le sport, mais je ne suis pas passionnée comme mon mari.
«Mon travail, c’est d’organiser les défilés» – Charlotte
Gala.fr : Êtes-vous toujours assistante CEO chez Kenzo ?
C.C. : Non, j’ai changé depuis janvier et maintenant je m’occupe de la partie VIP et influence chez Kenzo. Mon travail, c’est d’organiser les défilés – puisqu’on défile deux fois par an – donc d’inviter les célébrités, éventuellement les influenceurs, les habiller, et surtout habiller les célébrités pour leurs événements tout au long de l’année : les tapis rouges, les avant-premières, les festivals, etc.
Gala.fr : Comment vous est venue l’idée de faire ce métier?
C.C. : Ça s’est fait un peu par hasard. J’étais assistante du CEO. Mon ancien métier, c’était plus attaché de presse, donc les relations publiques je connaissais et comme chez Kenzo ça ne me plaisait pas plus que ça l’assistanat, j’ai eu une opportunité de bouger dans ce service-là. Ça s’est fait un peu naturellement et ça me plaît beaucoup, c’est assez fun.
Gala.fr : Votre papa, Jean-Michel Rascolle est journaliste . Avez-vous, à un moment donné de votre vie, souhaité suivre ses pas ?
C.C. : Ah pas du tout, j’aurais jamais eu le courage de faire ça. Je ne suis pas du tout à l’aise pour parler en public donc ce n’est pas un métier qui m’aurait convenu, je pense. (rires)
Gala.fr : Avec votre métier, vous êtes tous les deux amenés à rencontrer des célébrités. Il y en a-t-il une qui vous a plus marqué qu’une autre ?
G.C. : J’avoue que la première fois que j’ai fait une interview d’une personnalité très importante, c’était Tony Parker. C’était très jeune dans ma carrière, donc je pense que j’avais encore ce regard un peu enfantin, admiratif, donc ça m’avait assez impressionné. Il venait de prendre sa retraite sportive donc ça a été assez marquant. Mais je n’ai pas du tout ce rapport fan, admiration. J’ai un truc très froid par rapport aux célébrités que je rencontre. Quand je fais des interviews, pour moi c’est mon métier. Après, il y a ma rencontre avec le sélectionneur Didier Deschamps m’a marquée parce que ça m’est arrivé parfois d’être extrêmement critique et depuis que je suis l’équipe de France, forcément, sur toutes les trêves, on passe ‘beaucoup de temps’ ensemble parce que je fais les interviews de lui en one to one plusieurs fois durant les rassemblements. Donc tu crées un lien. Je dois avouer qu’il y a plein d’aspects de sa personnalité que je ne connaissais pas, que je découvre. C’est quelqu’un de très amusant, de très entier. Mais c’est plus dans la construction d’une relation qu’une rencontre pure et dure sur une interview que j’ai été impressionnée ou fan d’une personnalité
C.C. : Il y en a des plus sympas que d’autres, mais c’est pareil quand on fait ce métier-là, il ne faut pas être trop fan parce que sinon on n’arrive pas à faire le métier qu’on fait. Il y a des personnalités qui sont très sympas, il y en a qui ne paraissent pas sympas, qui sont sympas et il y a le contraire. Mais j’ai jamais été impressionnée par quelqu’un.
Gala.fr : Giovanni, parfois, quand vous évoquez le foot dans certaines émissions, il arrive qu’il y ait certains clashs. Comment le vivez-vous ?
G.C. : Les clashs sur les plateaux, je les vis très bien. Ça fait partie de mon métier et j’adore le débat, donc j’ai aucun souci avec ça. En plus, la plupart du temps, ce sont des intervenants que je connais très bien, donc même si ça peut être un peu tendu, il n’y a jamais d’attaques personnelles. Ce que j’aime moins aujourd’hui, c’est la violence sur les réseaux sociaux. Le sentiment d’impunité est fou : des gens se permettent d’envoyer des menaces de mort, d’insulter votre famille, juste parce que vous avez critiqué une équipe. C’est insupportable. Quand je reçois ce genre de messages, j’essaie toujours de les signaler, parfois même de faire des dépositions au commissariat, parce que c’est inadmissible. Je trouve que l’impunité de la violence en ligne est hallucinante. Dans la rue, personne ne viendrait vous dire des horreurs comme : ’Je vais te crever espèce de fils de p*te’ ou ‘‘Je vais vi*ler ta sœur avec du gravier’ parce que je reçois ce type de message pour une histoire de foot. Heureusement, dans les stades, les gens sont adorables. 99,9 % du temps, ils sont contents de nous voir, de rencontrer ceux qui font vivre leur passion du foot au quotidien. Après attention, je ne dis pas que les réseaux sociaux, c’est que du négatif, il y a aussi plein de bons côtés, mais cette violence-là et le sentiment d’impunité, elle me révolte.
Gala.fr : Vous avez donc tous les deux, deux métiers qui vous demandent beaucoup de temps. Comment arrivez-vous à concilier vos carrières respectives et votre vie personnelle ?
C.C. : On se débrouille, on trouve quelques moments dans la semaine où on arrive à se voir, on essaie de profiter quand on se voit. C’est une vie qui nous convient, qu’on a choisi. On savait que ça allait être comme ça, donc ça nous va. Et puis on vit ensemble en région parisienne.Giovanni et Charlotte Castaldi, avec leur chien. DR
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Gala.fr : Vous avez officialisé votre histoire d’amour en 2024. Comment est née votre histoire ?
G.C. : On s’est croisé une fois, en 2021 ou 2022, parce que Charlotte était venue voir son père à RTL. Moi j’étais c’était ma dernière année à RTL – M6. À l’époque, j’étais en couple et Charlotte sortait d’une relation, donc il n’y avait rien eu de spécial. On s’est recroisé pour un événement qu’organisait son papa qui avait pour habitude de faire des fêtes chez lui pour les fins de saison et ses anniversaires. Je ne sais plus si c’était pour la fin de saison ou un anniversaire mais je suis allé chez mes actuels beaux-parents, qui n’étaient pas à l’époque. J’ai revu Charlotte, je sortais de mon histoire avec Carine (Galli, NDLR) donc on a commencé à se parler puis tout s’est fait assez vite. On n’a pas cherché à calculer, on a suivi nos intentions. Et puis moi j’ai plus 24 ans, je vais en avoir 36, donc ça va plus vite à ces âges-là, quand on a la volonté commune de construire quelque chose.
C.C. : On s’est tout de suite très bien entendus. On peut dire que ça a matché assez rapidement !
Gala.fr : Charlotte, est-ce que vous le connaissiez de nom avant de le rencontrer ?
C.C. : Pas du tout ! J’entendais parler de lui par mon père, mais il l’appelait Gio, donc j’avais aucune idée de quel Gio c’était, ni de quelle tête il avait. Il faisait beaucoup de compliments sur lui, en disant qu’il était très sympathique, etc., mais je ne savais pas qui c’était. On s’est vraiment rencontrées à cette occasion-là.
Gala.fr : Vous l’avez dit, entre vous tout s’est fait assez vite. Vous êtes d’ailleurs mariés depuis plusieurs mois. Comment en êtes-vous venu à parler mariage ?
G.C. : C’était assez spontané. Quand j’ai fait ma demande, j’ai vraiment ressenti l’envie de donner une dimension encore plus importante à notre relation. Il y a un côté statutaire dans le mariage que j’aimais et qui je trouve allait bien avec notre relation, la volonté de fonder une famille. Ça s’est fait assez naturellement. J’ai demandé Charlotte 3 mois ou 4 mois après qu’on se soit rencontrés. Elle aussi elle avait envie de ça. Tous les deux, on a envie de fonder notre famille, d’avoir notre cocon. Il y avait ce côté très calme, très posé, très sain, très stable avec Charlotte donc j’ai estimé qu’il ne fallait pas perdre de temps, parce que la vie elle est parfois plus courte qu’on ne le pense. Je l’ai ressenti comme ça, donc on l’a fait comme ça et Charlotte était ok.
C.C. : (rires) Oui sinon je n’aurai pas dit oui ! Avant qu’il fasse sa demande, on en avait quand même parlé, ce n’était pas une surprise. On avait quand même décidé qu’on avait envie de le faire.
Gala.fr : Comment s’est déroulé votre mariage, qui a eu lieu à Noirmoutier ?
C.C. : Ça s’est très bien déroulé, le seul stress qu’on avait c’était le temps parce que c’est une région où il peut faire mauvais. Mais on a eu beau temps donc c’est tout ce qu’on demandait.
G.C. : C’était un mariage en petit comité. Il n’y avait même pas toute ma famille, mais il y avait mon frère, mon père, ma sœur, ma grand-mère.
C.C. : C’était vraiment la famille proche et nos amis.
Gala.fr : Quel est le secret pour qu’une relation dure, selon vous ?
C.C. : On vous le dira dans 30 ans ! (rires)
G.C. : Non mais après, il y a des périodes d’ajustement et d’adaptation. Je parle sous le contrôle de Charlotte, mais c’est vrai qu’en plus, moi, cette année-là je travaille quasiment 7 jours sur 7 parce qu’en plus de l’équipe, j’ai Ligue 1+, je travaille le soir, je travaille le week-end, j’ai des déplacements… Donc disons que ce n’est pas un quotidien classique, on n’a pas de routine, on se voit peu.
C.C. : C’est peut-être ça le secret ! On a eu deux exemples dans nos deux familles où nos parents ne se sont pas beaucoup vus parce que nos pères bougeaient pas mal et c’est deux couples qui ont bien tenu. Donc c’est peut-être ça le secret finalement.
G.C. : Moi je pense que la clé d’une relation c’est l’indépendance quand même.
Giovanni et Charlotte Castaldi, le jour de leur mariage, en juillet 2025. Valentin Belleville
Gala.fr : Vous avez évoqué votre envie de fonder votre propre famille. Ça fait partie de vos projets dans un futur proche ?
G.C. : Oui, on verra quand ça arrive. Il n’y a pas d’urgence mais à terme, oui, j’adorerais qu’on ait des enfants.
C.C. : Il n’y a pas d’urgence, mais c’est dans nos projets.
Gala.fr : Avez-vous toujours rêvé de devenir parents ?
G.C. : Alors moi non, toi oui.
C.C. : Moi plutôt oui, c’est le modèle que j’ai suivi, on va dire, toi peut-être un peu moins.
G.C. : À une période, je ne voulais pas du tout d’enfant. Ce n’était pas un projet, notamment parce que je pensais que ma vie professionnelle prenait trop de place pour que ce soit compatible avec le fait d’être père. Pour moi, avoir un enfant, c’est une énorme responsabilité. Un peu comme quand on prend un animal : c’est un engagement, on ne le prend pas à la légère, on ne l’abandonne pas. D’ailleurs, ça me révolte de voir comment certains traitent les animaux de compagnie. Moi, mon chien, c’est comme un membre de ma famille. Donc le fait d’avoir un chien, de m’en occuper, de prendre cette responsabilité, ça m’a un peu rassuré. Je me suis dit que j’étais peut-être capable de m’occuper de quelqu’un d’autre que moi, parce que je pense que j’ai un côté égoïste parfois.
Gala.fr : Quelle importance accordez-vous à vos familles dans votre quotidien puisque vos deux métiers sont tous les deux très prenants ?
C.C. : Je suis assez proche de ma famille, j’essaye de les voir assez souvent. Alors c’est vrai qu’avant je les voyais plus parce que j’habitais plutôt dans leur coin, maintenant on est plutôt à l’opposé, donc on se voit un peu moins. Et puis on construit notre propre vie, chacun prend son indépendance. Mais je suis très proche de mon frère, de mes neveux, de mes parents. Et toi aussi, en réalité, mais peut-être que tu les vois un peu moins que moi…
G.C. : Moi je les vois peu parce que mon papa, il est encore beaucoup en tournée. Même s’il a 81 ans, il travaille énormément. Après, quand on se voit, ça se passe très bien. Mais disons que 90% de mon temps est fait pour mon travail. Et après il reste la famille, ma femme et mes amis d’enfance, donc sur 10%, donc ça ne fait pas beaucoup.
C.C. : Mais on y arrive !
Gala.fr : Avez-vous des rituels ou des moments privilégiés que vous partagez ensemble, même si vous avez peu de temps ?
C.C. : Alors des rituels, non. On essaie de faire en sorte, quand on a du temps ensemble, que ce soit du temps de qualité.
G.C. : Je dois avouer que vu que je passe ma vie à bouger, je ne pensais pas dire ça un jour parce que j’aime quand même beaucoup sortir, faire la fête, etc. Mais par exemple, hier soir, je ne travaillais pas, de rentrer à 21h chez moi, de regarder un film sur le canapé avec ma femme, c’est un moment de qualité. (rires)
C.C. : On essaie de faire un peu de tout, on fait beaucoup aussi de choses pour le chien, on fait pas mal de balades avec lui et tout ça, donc ça fait partie des moments où on peut profiter, où on peut discuter.
G.C. : Après, il y a aussi une donnée sur le temps libre, c’est que moi je fais du sport quasiment tous les jours entre la course à pied et le vélo. C’est vrai que j’essaye au maximum de tout faire avant que Charlotte soit là comme ça, ça n’empiète pas. Mais parfois, quand j’ai peu de temps et que je pars faire 3h du vélo, Charlotte, elle n’est pas toujours contente. (rires)
Gala.fr : Si vous deviez décrire votre couple en trois mots, lesquels seraient-ils ?
C.C. : Oh là, c’est difficile ça comme question. (rires)
G.C. : Simple, tendre parce qu’on est hyper tendre l’un envers l’autre…
C.C. : Et amoureux !
Gala.fr : Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?
G.C. : Que ça dure ! (rires)
C.C. : Ouais voilà exactement. Que ça dure, qu’on puisse réussir les projets qu’on a et qu’on soit le plus longtemps possible ensemble et heureux.