Tout sourit à Camille Cottin ! L’actrice est sur tous les fronts et a eu le droit à un joli portrait dans “M”, le magazine du “Monde”.
On y découvre la comédienne comme rarement… Confidences sur son beau-père décédé prématurément mais aussi sur ce trouble dont elle souffre “depuis longtemps” mais qu’elle n’a découvert que “récemment”.
Camille Cottin a eu le droit à un très beau portrait dans “M”, le magazine du Monde.
A travers les lignes, on y découvre une actrice plus sensible, plus tourmentée par les événements du passé.
Par exemple ? La comédienne a évoqué le décès de son beau-père Gabriel dont elle était très proche et la douleur de faire face à une telle perte. Sur le déménagement à Londres avec sa famille recomposée, nos confrères ont d’abord raconté : “C’est un changement de vie. L’argent coule à flots, la famille loge dans une maison du quartier chic de Chelsea, Camille fréquente le lycée français, des nounous s’occupent des filles. Ce sont les années d’adolescence, des premières amours, et souvent d’affrontement avec cette mère fantasque et rebelle, mais aussi très stricte avec ses propres enfants”. Puis, c’est à 20 ans alors qu’elle vient de jouer une pièce devant cinq personnes que Camille Cottin apprend la mort de son beau-père. Le magazine écrivait qu'”elle reçoit un coup de fil de sa mère : son beau-père est mort au travail d’un infarctus, à 38 ans. Une déflagration. Le lendemain, elle remonte pourtant sur scène”. “Je me demande encore comment j’ai pu faire ça”, a-t-elle avoué.
Le trouble de Camille Cottin expliqué
“Ensemble, ils adoraient les sensations fortes des sports de glisse, le ski, la planche à voile, la plongée, aussi”, a-t-on pu lire. Ce décès tragique a brisé la comédienne en devenir, à tel point qu’elle a entamé une psychanalyse arrêtée vingt ans plus tard. “C’était un moment difficile pour moi, j’étais encore en construction, je ne savais pas très bien ce que j’allais faire de mon existence”, a confié Camille Cottin. Cette dernière s’est également livrée au sujet du trouble de l’attention dont elle souffre “depuis longtemps” et qu’elle a “récemment” découvert. “J’ai toujours eu du mal à hiérarchiser les problèmes et les sollicitations. Toutes les préoccupations m’arrivent avec un même niveau d’intensité”, a-t-elle déclaré. Selon le site de l’assurance maladie française, “Le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble du neurodéveloppement, caractérisé par l’association de trois symptômes dont l’intensité et la manifestation varient selon chaque personne : un déficit de l’attention, une hyperactivité motrice et une impulsivité”. Le TDAH concerne 5 % des moins de 18 ans et 3 % des adultes. Le TDAH présent chez l’enfant persiste à l’adolescence et à l’âge adulte.
Un trouble qui touche moins les filles ?
Toujours d’après le site spécialisé, “On ne peut parler de TDAH que si les symptômes surviennent au cours de l’enfance, avant l’âge de 12 ans ; présentent un caractère persistant (plus de 6 mois) et retentissent sur les apprentissages scolaires, les relations sociales et la qualité de vie et constituent un véritable handicap pour l’enfant”. Aussi, on apprend que le TDAH semble deux fois plus fréquent chez les garçons et “probablement sous-estimé chez les filles, pour lesquelles les symptômes sont moins visibles”. “Les filles, moins hyperactives, ont plutôt des troubles de l’attention, plus difficiles à repérer”, a-t-on notamment pu lire.