Une solitude qui lui pèse. Ce samedi 11 avril, l’actrice Anny Duperey publie son livre Respire, c’est de l’iode !, aux éditions du Seuil. Pour l’occasion, elle s’est confiée dans les colonnes du numéro 1661 de Gala. Depuis plusieurs années, Anny Duperey vit seule, alors elle est revenue sur son envie de retomber amoureuse. Dans son livre, la comédienne de 77 ans raconte un échange qu’elle a eu avec la réalisatrice Agnès Varda. Alors qu’elle déplorait vivre seule à plus de 60 ans, la cinéaste décédée en 2019, lui a lancé : «C’est épatant ! Comme ça, t’as le temps de prendre tes marques.» Mais cela n’a pas totalement convaincu Anny Duperey. Elle souhaite pouvoir finir sa vie à deux.
«Mais une rencontre, ça ne se décide pas», reconnaît-elle. «Ce qui me manque, c’est la complicité de la vie commune pour faire les choses à deux», a confié celle qui joue dans la pièce Le Duplex. «La plupart de mes amis sont partis de Paris, regrette-t-elle.
Ceux qui restent sont en couple. On a l’impression de quémander lorsqu’on propose une sortie.» Et d’après elle, elle ne serait pas la seule femme de son âge dans ce cas. Entre les femmes veuves et celles qui sont divorcées, beaucoup «connaissent ce genre de situation», a-t-elle expliqué. Néanmoins, elle reconnaît avoir eu deux belles histoires d’amour. «Il est vrai que j’ai eu deux hommes magnifiques dans ma vie», a reconnu Anny Duperey.
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Anny Duperey, ses poignantes confidences sur la maternité : “C’était une forme de suicide”
Anny Duperey était invitée sur Mesdames, le média de Maïtena Biraben, ce samedi 5 avril. Au cours de l’interview, l’actrice a notamment évoqué son rapport compliqué à la maternité, qui n’était pas une évidence avant la naissance de ses enfants, Gaël et Sara Giraudeau. «La maternité n’a pas été une évidence. Psychanalytiquement, devenir mère me mettait à la place de la morte. Ma mère était morte, donc si je mettais au monde…», a-t-elle analysé. Pour rappel, Anny Duperey a été orpheline à l’âge de huit ans, après la mort accidentelle de ses parents, empoisonnés par du monoxyde de carbone dans leur salle de bains de la banlieue de Rouen, le 6 novembre 1955. «Bernard Giraudeau [son ex-compagnon, NDLR.], m’a dit un jour : “Le refus de l’enfant à ce point est une forme de suicide”», se souvient-elle aussi. «Effectivement, c’était une forme de suicide de la nier , de ne pas avoir de suite dans le monde», reconnaît-elle aussi, 43 ans après la naissance de son premier enfant.