Invitée de l’émission “20h30 le dimanche” sur France 2, Carole Bouquet a été empreinte de mélancolie en écoutant la définition de l’amour donnée par Élisabeth Badinter, la veuve de l’ancien ministre de la Justice Robert Badinter. En quelques mots et un simple regard, l’actrice a laissé tomber son armure, livrant un instant de sincérité et d’émotion rare.
Carole Bouquet revient en ce moment au théâtre avec Le Professeur, une pièce présentée à La Scala depuis le 9 octobre 2025. Ce récit à plusieurs voix retrace les derniers jours de Samuel Paty. Ce seul-en-scène, écrit par Émilie Frèche et mis en scène par Muriel Mayette-Holtz, représente un véritable défi pour l’actrice de 68 ans, tant le sujet est fort et demande une grande implication émotionnelle. Elle y prête sa voix aux parents, aux élèves, aux collègues, ainsi qu’à l’enseignant lui-même, assassiné le 16 octobre 2020 après avoir donné un cours sur la liberté d’expression.
Poursuivant sa tournée promotionnelle pour cette pièce bouleversante, la comédienne, qui arbore une nouvelle coiffure ayant fait beaucoup parler, a pris la parole sur le plateau de 20h30 le dimanche ce 12 octobre 2025. Malgré le sujet grave de la pièce, la conversation a glissé vers un thème plus intime : celui de l’amour. C’est alors, émue et touchante, que Carole Bouquet s’est confiée sur sa vie sentimentale.
Carole Bouquet mélancolique face à la définition de l’amour d’Élisabeth Badinter : “C’est rare”
Quelques jours après le meurtre du professeur Samuel Paty, Robert Badinter, ancien ministre de la Justice, avait pris la parole sur France Inter pour rendre hommage aux enseignants, les qualifiant de “vrais combattants de la liberté”. Décédé le 9 février 2024, Robert Badinter a été honoré cette semaine en entrant au Panthéon, sans toutefois y reposer. C’est un cercueil symbolique qui a été transféré, conformément au souhait de son épouse Élisabeth Badinter. Celle-ci avait justifié ce choix dans les colonnes de Libération, affirmant qu’ils ne souhaitaient “pas être séparés”. Le couple reposera ensemble dans le carré juif du cimetière de Bagneux.
Cet amour puissant a inspiré Laurent Delahousse, qui a rappelé à Carole Bouquet la définition que la femme de lettres avait donnée de l’amour à Radio classique en décembre 2016 : “L’amour, c’est l’histoire complète qui va du premier jour, de l’éblouissement, de tout ce qu’on est, qui fait aussi la passion, jusqu’à cette espèce de tendresse très forte qu’on porte à une personne. C’est, d’une certaine façon, une envie d’être arrimés l’un à l’autre, en dépit du temps, en dépit de la vie quotidienne. Et de se dire : ça ira jusqu’à la mort de l’un d’entre nous”.
Face à ces mots, Carole Bouquet a réagi avec émotion : “J’aurais aimé que ça m’arrive, pour vous dire la vérité”. Puis, pensive, elle a ajouté avec douceur : “C’est très beau, c’est rare”. Au fil des années, Carole Bouquet a connu plusieurs histoires d’amour marquantes. On pense notamment au regretté producteur Jean-Pierre Rassam, avec qui elle a eu son fils Dimitri en 1981, avant que le père du garçon ne meure quatre ans plus tard à seulement 43 ans. L’actrice a ensuite eu un second fils, Louis, en 1987, avec le réalisateur et photographe Francis Giacobetti, puis a vécu une romance avec Gérard Depardieu de 1996 à 2005.
La dernière fois que Carole Bouquet s’est affichée au bras d’un homme, c’était aux côtés de Philippe Sereys de Rothschild. Mais il faut croire qu’aucune de ces idylles ne lui a apporté ce qu’a pu décrire Élisabeth Badinter dans sa bouleversante définition de l’amour.