Maya Lauqué est une personnalité phare du PAF. La charmante blonde est ainsi aux commandes de “Télématin” avec Damien Thévenot le week-end, en lieu et place de Flavie Flament et Julien Arnaud.

Auprès de “Purepeople”, une proche collaboratrice de la journaliste fait des révélations.

Mais au fait, comment les animatrices télé choisissent-elles leurs tenues ?

Béatrice Rion, styliste collaborant avec plusieurs figures du paysage audiovisuel, notamment France Télévisions et BFMTV, raconte à Purepeople les dessous du métier.

Et ce n’est pas tout : elle évoque sa relation avec Maya Lauqué, qui prend la suite de Flavie Flament dans Télématin le week-end. Cette dernière, qui s’affiche toujours stylée à l’antenne, a même été privée d’une certaine liberté par France 2, comme le raconte sa styliste.

Quelles sont les pièces ou les marques que vous affectionnez particulièrement ?

En ce moment, je travaille beaucoup avec The Kooples. Pour des choses classiques surtout : les vestes sont très bien, elles ont un beau tombé et on peut trouver des pièces pas trop oversize comme dans les autres maisons où c’est la mode du très très large. Il y a aussi Vanessa Bruno, MKT Studio, Jane Blue… En fait, je travaille régulièrement avec plein de petites marques. Il n’y a pas vraiment une ou deux marques qui ressortent. Pour Maya Lauqué, ça peut aller de la Maison Molli à Monoprix, parce qu’on veut que ça soit aussi grand public. Sur les journaux télévisés, on essaye de privilégier les marques françaises, qui fabriquent en France. Je travaille aussi beaucoup avec une créatrice qui s’appelle Eva Robinson et qui a la marque Petrovitch. Elle achète ses tissus et fabrique tout à Paris. Il y a aussi des marques espagnoles comme SKFK, que j’ai rencontré sur Who’s Next, qui essaye d’être éthique, de fabriquer en Europe, en Espagne.

Privilégier des marques qui font du made in France, c’est un choix personnel de Maya Lauqué ?

Oui, tout à fait. Elle aime bien. Surtout quand elle fait le JT, c’est du national. Donc j’essaye de privilégier au maximum des marques françaises.

Comment décririez-vous le style de Maya Lauqué ?

Je crois qu’elle n’a pas vraiment de style. Ce qui est incroyable avec Maya, c’est qu’elle peut porter un jean, un pull et le lendemain un tailleur. En fait, elle s’adapte beaucoup aux téléspectateurs. Elle fait attention dans Télématin le vendredi à rester habillée en mode semaine. Le samedi, on peut se permettre une petite touche un peu plus soirée parce qu’on sait que les gens vont sortir, même si c’est une émission du matin. Je dirais qu’elle est assez simple. On n’est pas là à travailler sur les accessoires, les rappels de couleur sur les chaussures… Moi, je n’aime pas ça du tout. Avec Maya, c’est plus dans le sobre mais toujours chic et élégant.

Que se passe-t-il si une journaliste souhaite garder un vêtement ?

C’est déjà arrivé. Alors parfois, il y a de la dotation. Ça dépend aussi de l’aller-retour dans les photos postées après. Avant, les marques fonctionnaient beaucoup par génériques. Maintenant, c’est différent. C’est plus les posts sur Instagram. Donc là, on rencontre un problème à France Télévisions : avant, Maya pouvait reposter toutes les stories que je postais pour remercier, elle aussi, les marques. Et France Télévisions, aujourd’hui, considère cela comme de la pub. Donc elle n’a plus le droit de le faire en tant que journaliste. Elle en a parlé, expliqué que ce n’était pas rémunéré mais juste une manière de remercier les marques. Et pourtant, ça ne passe toujours pas chez France Télé. Pour revenir à la question initiale, beaucoup de journalistes nous achètent les fringues en direct. Nous, on a les prix presse. Et parfois, c’est offert quand la marque affectionne la personne.