À seulement 26 ans, Panayotis Pascot a déjà derrière lui une carrière incroyable.
Pas encore majeur, il obtient sa chronique dans Le Petit Journal puis Quotidien, grâce à Yann Barthès, ce qui lui permet de percer et de se faire connaître du grand public.
S’il s’est cherché pendant quelque temps, l’artiste chahuté par Thomas Sotto en plein direct a choisi la carrière d’humoriste et il a bien fait.
Aujourd’hui, tout ce que touche le natif d’Amiens (Somme) est couronné de succès, entre ses spectacles, ses rôles au cinéma et à la télévision et le jeu Loups-Garous, présenté en duo avec Fary.
En juillet 2023, l’ex-chroniqueur de Quotidien a fait son coming-out à travers son premier livre La prochaine fois que tu mordras la poussière (éditions Stock), véritable succès en librairie. Avant d’en parler publiquement, le jeune humoriste a mené une vie d’homme hétérosexuel et dans une interview accordée à Marie Claire ce vendredi ,il évoque cette “nuit la plus dingue” qu’il a passé et qui remonte à des évènements tragiques. “Le 13 novembre 2015”, lance-t-il d’emblée. Une date dont tout le monde se souvient puisqu’elle est liée aux attentats qui ont eu lieu en France, notamment aux abords du Stade de France et dans la salle de spectacle du Bataclan. “J’étais à un concert à Paris, avec une fille dont j’étais amoureux depuis assez longtemps. Elle m’a invité chez elle, mais elle était tellement triste que je me suis imposé de la faire rire. J’y ai passé la nuit entière, de minuit à 6 heures du matin. Je n’ai jamais autant carburé de blagues”, ajoute Panayotis Pascot, qui a récemment révélé être prêt à être père.
Âgé seulement de 17 ans à l’époque, l’artiste qui assume son homosexualité et sa première expérience désastreuse, a tenu à rester jusqu’au bout de la nuit avec la jeune fille. “Le lendemain, elle m’a dit : ‘Merci, pardon, désolée’, et elle est partie à la campagne avec ses parents. Moi, je suis rentré chez moi à Bondoufle, et je me suis effondré dans le RER. De fatigue, de tristesse, de l’absurdité de ce qui s’était passé”, se souvient Panayotis Pascot, avant de conclure : “C’est une nuit qui m’a énormément marquée. À la fois horrible et magnifique.”
Une anecdote marquante pour le prodige prêt à devenir papa, qui se souviendra longtemps de ce qu’il a fait le soir des attentats du 13 novembre.