Pascal Bataille a choisi de briser le silence. L’ancien animateur emblématique de la télévision française se confie en effet aujourd’hui avec franchise sur le cancer du poumon qui l’a frappé en septembre 2024.
C’est ainsi au cours d’une interview accordée à Yahoo que Pascal Bataille livre un témoignage lucide et serein à l’image de la philosophie de vie qu’il cultive désormais. À 65 ans, celui qui a marqué des générations avec Y’a pas photo ou Y’a que la vérité qui compte revient en effet sur son parcours de santé et sa manière d’affronter l’adversité : « Ce scanner m’a révélé que j’avais une tumeur qui faisait déjà 4 centimètres dans le poumon droit ».
Pascal Bataille engagé dans une lutte sans merci contre la maladie
Une annonce bouleversante, certes, mais que Pascal Bataille l’accueille sans panique : « Étonnamment, je n’ai pas vacillé. J’ai ressenti une forme de sérénité et de fatalisme positif ». L’animateur évoque par ces mots une relation apaisée avec la mort. Il faut dire qu’il a toujours eu la conviction que la peur n’en changerait pas l’issue de sa maladie. Après plusieurs mois de traitements, il subit ainsi une opération en janvier 2025 : « On m’a enlevé un bout de poumon droit. Six heures et demie sur le billard, mais je respire normalement à nouveau. On s’adapte ».
Un parcours de vie inspirant pour l’animateur
Ce n’est pourtant pas la première fois que l’animateur fait face à la maladie. Depuis 1993, il vit en effet avec une tumeur bénigne à l’oreille gauche. Une maladie responsable d’une surdité partielle et d’acouphènes constants. Cette expérience aussi éprouvante que formatrice a en tout cas inspiré Pascal Bataille pour écrire Petit traité du silence à l’usage des gens bruyants, publié en avril 2025 : « Je n’ai plus connu le silence depuis ce jour-là, et ça m’a amené à réfléchir à la place du silence dans nos vies. Le silence, c’est aussi un langage ».
Un combat solidaire
Ce rapport à l’introspection, à la patience et à la résilience, Pascal Bataille le cultive également à travers son engagement auprès des malades atteints de la maladie de Charcot. Un combat solidaire qui lui a permis de relativiser son propre parcours : « Voir ces personnes condamnées à mort garder le sourire et une soif de vivre, ça remet les choses à leur place ».
Y’a que la vérité qui compte ce soir sur CStar
Mais Pascal Bataille ne regarde pas seulement vers le passé ou la maladie. Il prépare aussi son retour médiatique. Y’a que la vérité qui compte fait en effet son grand retour ce soir sur CStar. Aux côtés de son complice de toujours, Laurent Fontaine, il accueillera de nouveaux témoins venus livrer leurs histoires. Entre retrouvailles, demandes, excuses ou hommages, le rideau mythique s’ouvrira ou restera fermé, mais chaque moment promet de bouleverser, faire rire ou émouvoir. Une belle manière pour les deux animateurs de rappeler qu’il y a toujours de la vie à célébrer devant et derrière le rideau.
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ÉMILIEN CRAQUE EN DIRECT : “JE NE POUVAIS PLUS LE CACHER À JESSICA…”
Ce jour-là, rien ne laissait présager ce qui allait se produire. Comme à son habitude, Émilien était sur le plateau des 12 coups de midi, entouré de lumières éclatantes et d’un public conquis. Pourtant, derrière son sourire discret et ses réponses toujours justes, un combat intérieur faisait rage. Ce n’était plus simplement une question de connaissances ou de stratégie. Ce midi-là, quelque chose avait changé dans son regard, une lueur de fatigue mêlée d’une tendresse sincère pour celle qui, dans l’ombre, avait été son pilier : Jessica.
Depuis des mois, Émilien impressionnait par son calme, sa maîtrise et sa culture sans faille. Il semblait inébranlable, un véritable roc que rien ne pouvait ébranler. Mais ce masque de perfection cachait un épuisement profond, une pression constante, un besoin d’être à la hauteur d’un personnage qu’il n’avait pas vraiment choisi. Chaque émission était une épreuve : cinq tournages par jour, peu de sommeil, toujours ce devoir de briller. Et surtout, ne rien laisser paraître à Jessica, celle qu’il aimait mais à qui il n’osait pas avouer sa détresse.
Ce jour-là, en pleine émission, une simple question a tout fait basculer. Le silence d’Émilien, inhabituel, pesant, a figé l’ambiance. Jean-Luc Reichmann, toujours attentif, s’est approché. Et là, devant des millions de téléspectateurs, Émilien a craqué. Sa voix tremblante, ses yeux embués, il a murmuré : « Je ne pouvais plus le cacher à Jessica. » Ce n’était pas qu’un aveu personnel, c’était une délivrance. Un cri du cœur, une vérité qu’il refusait de taire plus longtemps. Il parlait de nuits blanches, d’angoisses dissimulées, de ce rôle de champion devenu trop lourd à porter.
Le plateau s’est figé. Plus un mot, plus un mouvement. Seule sa voix résonnait, authentique et bouleversante. Puis la décision est tombée : il quittait l’émission. Non par faiblesse, mais par lucidité. Il ne voulait plus être un « Maître », il voulait redevenir Émilien. Vivre. Aimer. Retrouver Jessica, loin des caméras.
Les réseaux sociaux ont explosé. Les messages de soutien ont afflué. Le public, d’abord surpris, a compris. Et a salué son courage. Jean-Luc Reichmann, la voix tremblante, l’a remercié pour sa sincérité, pour avoir montré que l’on peut choisir l’amour plutôt que la gloire.
Quelques jours plus tard, dans un café discret de sa ville natale, Émilien riait à nouveau, Jessica face à lui. Il n’était plus le champion, il était simplement lui-même. Et dans cette simplicité retrouvée, il brillait d’un éclat encore plus pur.