Curieux de nature, Bertrand est toujours à l’affut du moindre petit scoop.
Passionné par le football, il n’est jamais bien loin du ballon rond et de toutes les actualités qui en découlent.
Toutefois, l’évènementiel du showbiz ou de la politique fait également partie de ses recherches journalistiques privilégiées.
Judith Godrèche, qui a annoncé mardi avoir reçu un avis préalable de mise en examen pour diffamation suite à une plainte du cinéaste Jacques Doillon qu’elle accuse de viol, était l’invitée de Yann Barthès dans “Quotidien” ce 29 novembre. Elle a donné son avis sur Gérard Darmon, accusé de violences sexistes et sexuelles par plusieurs femmes.
Judith Godrèche, “Quotidien”.
Gérard Darmon est accusé par plusieurs femmes de gestes et propos déplacés. Des faits que l’acteur nie en bloc et qui se seraient déroulés entre 2018 et 2024 sur le tournage de six films. L’enquête a été menée et dévoilée par le magazine Politis. Sur une vingtaine de femmes concernées par ses agissements, neuf ont accepté de livrer leurs témoignages aux journalistes. Elles dépeignent des “humiliations”, des “insultes sexistes”, ainsi qu’un “sentiment permanent d’insécurité”. AUCUNE PLAINTE N’A ÉTÉ DÉPOSÉE.
Judith Godrèche, qui provoquait une onde de choc dans le cinéma français en février dernier en accusant Benoît Jacquot et Jacques Doillon de viols et agressions sexuelles, a réagi à cette affaire sur le plateau de Quotidien ce vendredi 29 novembre. “Je trouve cela très bien que la parole continue de se libérer. Ce qui, à chaque fois, me marque, c’est le nombre de personnes qui visiblement semblent avoir témoigné au départ, et qui ont pris peur (…) Il y a une commission d’enquête qui a lieue en ce moment à l’Assemblée Nationale, les techniciennes sont terrorisées à l’idée de témoigner. Il y a la peur qui domine.”
Judith Godrèche accusée de diffamation
Elle pense que ce sentiment est notamment lié au fait d’avoir peur des “représailles”. “La peur, dans mon cas, d’être poursuivie en diffamation, la peur de parler alors qu’il s’agit de quelqu’un de connu, installé, qui a du pouvoir…La peur de plus travailler, tout simplement…” Pour rappel, afin de contextualiser ses propos, Judith Godrèche a annoncé mardi avoir reçu un avis préalable de mise en examen pour diffamation, une mesure procéduralement automatique, après la plainte du cinéaste Jacques Doillon par rapport à un post Instagram de l’actrice datant du 21 février dernier dans lequel elle l’accuse d’avoir couché avec des enfants.
Elle fait notamment référence à ce qui lui aurait infligée. Il lui aurait “mis les doigts dans la culotte” pendant des essais pour un film sorti en 1989, alors qu’elle n’avait que 15 ans. Des faits qui sont toutefois prescrits. “Je laisse la justice faire son travail.”, a-t-elle simplement expliqué à ce sujet, sur le plateau de Quotidien toujours.