Virginie Grimaldi est à retrouver ce 24 novembre à partir de 21h10 sur “France 2″, dans un numéro inédit d'”Un Dimanche à la campagne”.
L’occasion de s’intéresser à cette célèbre romancière, dont le talent n’est hélas pas toujours reconnu à sa juste valeur, notamment parmi les personnes de son domaine.
Virginie Grimaldi méprisée par d’autres romanciers : la 2e romancière la plus lue en France évoque le dédain qu’elle subit.
Virginie Grimaldi figure – avec Kendji Girac – parmi les invités du numéro inédit d’Un dimanche à la campagne, diffusé cet après-midi à partir de 16h10 sur France 2. Pour ceux qui ne savent pas de qui il s’agit, elle fait tout simplement partie des romancières les plus lus en France, depuis quelques années déjà. “L’auteure de 47 ans occupe la deuxième place du classement des romanciers les plus lus en France depuis 2020. Portée par le succès de son dernier roman Une belle vie, l’écrivaine a vendu 1 062 582 livres en 2023”, détaillent nos confrères de Capital.
Portée par son premier roman Le Premier Jour du reste de ma vie, publié en 2015, elle a enchaîné avec la publication de cinq autres ouvrages, tous devenus des best-sellers. Et malgré tout cela, Virginie Grimaldi subit parfois certaines critiques, qui semblent assez injustifiées en raison du succès qu’elle rencontre. “C’est assez rare, mais il m’arrive de ressentir un certain mépris de certains auteurs ou journalistes”, a-t-elle par exemple confié au Parisien en avril dernier.
Comment vit-elle toutes ces remarques ? “Franchement, cela m’est égal. Ils ont le droit de considérer que je n’ai aucun talent, de ne pas aimer mes romans. Je sais me défendre et l’humour est une super arme. Ce qui me dérange en revanche, c’est quand on attaque mon lecteur en lui expliquant qu’il aime mes romans car ils sont inconsistants. J’y vois une forme de mépris assez violente.”
Pour rappel, certains de ses romans sont qualifiés de chick lit et de littérature feel-good. La première expression fait référence aux livres écrits par des femmes pour un public majoritairement féminin. Et le second à des ouvrages dont la caractéristique principale est de donner un sentiment de bonheur. Et c’est cette catégorie-là qui ne fait pas l’unanimité. Nos confrères de France Culture avaient notamment tenté de comprendre pourquoi.
En tout cas, cela ne semble pas empêcher celle qui sera marquée à vie par la perte de son bébé de continuer à écrire. Elle ne s’arrêtera pas tant que ses lecteurs lui seront fidèles. Et elle a bien raison !